La taille des vidéos étant importante, le téléchargement peut durer quelques minutes.
Ces vidéos ont été filmées lors de la foire de Saint-Trivier en 2005.
La fabrication d'une corde - première partie |
Les cordes sont déjà en place sur le métier à corder.
L'appareil que sollicite Joanny s'appelle le chantier.
Le chantier est la partie fixe avec le rouet, un système à poulies ou à engrenages qui permet la torsion des 4 brins en même temps.
A l'autre bout, tous les fils sont accrochés à un émerillon fixé à un chariot muni d'une manivelle qui tournera dans le sens contraire du rouet. Ce système permet d'accélérer la vitesse de torsion de la corde. Ce chariot est monté sur roulettes en raison du fait que la corde se raccourcit au fur et à mesure qu'elle se fabrique. Afin de maintenir une tension uniforme sur la corde et éviter qu'elle se noue, le chariot est souvent lesté avec des pierres pour ralentir la progression.
La corde se raccourcit d'environ 1/3 pendant la fabrication.
Sur la vidéo, apparaissent dans l'ordre, Joanny, André Clermidy (+) qui fredonne un air en patois, et Marc qui surveille la bonne marche du métier à corder.
|
|
| La fabrication d'une corde - deuxième partie | André Clermidy tourne la manivelle de l'émerillon, pendant que Marc Fion accompagne la torsion des torons avec un couchoir.
Pour assurer la régularité de la torsion, on place côté émerillon un couchoir. les 4 torons viennent s'inscrire dans les 4 rainures. Au fur et à mesure que la corde se forme, le couchoir remonte vers le rouet.
|
|
| La fabrication d'une corde - troisième partie | Lorsque la corde est terminée, Marc Fion brûle les échardes de chanvre qui dépassent avec l'aide de André Clermidy.
|
|
|
|